🎅🏽 Connect Newsletter #23 - déc 2023

Bienvenue à Connect #23 - Edition Noël ! Plein de lectures festives pour les longues soirées sombres qui s'annoncent.
Vous y trouverez des projets anti-harcèlement, un récit vivant et illustratif du CA récent à lire au coin du feu, des sorties dans des endroits sauvages, des mâchonnements dans tous les mauvais endroits, des incendies là où ils ne devraient pas être, et le retour tant attendu et prédit du concours (prix inclus).

Nous profitons également de l'occasion pour vous souhaiter les meilleures fêtes possibles.

Tout le collège s'est mobilisé pour la lutte contre le harcèlement scolaire et les dangers liés aux réseaux sociaux en animant des ateliers pédagogiques le 27 novembre 2023. C'est un projet national mais qui est décliné de nombreuses façons dans notre établissement sous la direction de M Anglade, principal du collège avec des ateliers pour tous les niveaux préparés par une équipe de professeurs du collège. Des 4èmes accompagnés par Mme Lindet et Mme Hobt ainsi que sa stagiaire Emma Meyer, étudiante en licence professionnelle métiers du livre, ont fait du théâtre forum. Tous les élèves du collège se sont posés de nombreuses questions. Cela a permis d’installer des échanges et des témoignages.

Le 5 décembre 2023, au petit matin, Edgar quitte le faubourg où se trouve sa petite habitation. Il va vers son bureau, à quelques dizaines de minutes de marche de son logis. Après huit heures de travail quotidiennes, il traverse la ville d’est en ouest, avant d’arriver vers 17h, au collège Camille Claudel. Il retrouve tous les participants du C.A du collège et, comme eux, il se livre aux activités qui incombent à sa tâche : émarger ; sourire ; dire « bonsoir » et demander : « comment allez-vous ? » (ce qui est de mise ici, comme au bureau).

Dès le premier sujet abordé, les voyages, Edgar a la tête en l’air, il n’écoute pas, il a envie de dire oui à toutes les propositions ; il a envie, lui aussi, de profiter de la générosité du F.S.E. ; il voudrait qu’on l’emmène à Barcelone avec les collégiens, avant de partir en Allemagne avec les professeurs et de revenir par Amsterdam où il suivrait des cours de yoga tout en parlant des derniers films sortis avec des professionnels du cinéma. En dépit des vives discussions qui s’ensuivent sur les différences de coutumes entre les hollandais et les français, entre le nord et le sud ou encore entre les riches et les pauvres, Edgar se surprend à rêver de randonnées, de visites de polders ou encore de voyage en Italie, ce qui serait une étape complémentaire avant de rentrer en Occitanie au mois de mars avec le groupe des étudiants hollandais.

Puis la discussion glisse sur le nouveau logiciel comptable de l’éducation nationale, ce qui ramène Edgar à la raison : il comprend qu’il ne s’agit pas de faire n’importe quoi avec l’argent du collège. Par exemple, il ne faudrait pas que l’on s’en serve pour faire des activités pédagogiques. Alors, Edgar se dit que le collège est une entreprise comme une autre et qu’elle doit réaliser des bénéfices. Il apprend que grâce au nouveau logiciel, toute tentative d’action pédagogique sera immédiatement repérée et punie. Edgar réalise que dans quelques mois, il ne sera plus possible de puiser dans le fond de roulement du collège pour boucler les budgets des voyages onéreux. Tout cela aura peut-être pour résultat de limiter les sorties des collégiens à une visite de Lavérune avec un guide anglophone : ce qui n’est peut-être pas si mal.

S’ensuit l’exposition de ce que sont les clés de répartition S.R.H. du budget 2024, c’est-à-dire les pourcentages de répartition de l’argent généré par la cantine. Ce sujet finit de mettre fin aux rêves d’Edgar. Là aussi, il s’agit de veiller à ce que les bénéfices générés par la cantine ne restent pas dans les caisses du collège car cela risquerait d’être utilisé pour des actions pédagogiques. Edgar comprend que ce qui pose problème à l’éducation nationale, c’est que l’établissement ait de l’argent pour réaliser des actions pédagogiques supplémentaires, au-delà du programme de l’état. Edgar comprend qu’il ne comprend pas bien quel est le but de l’éducation nationale : rapporter de l’argent dans les caisses de l’état ou donner une instruction (et une ouverture sur le monde) aux enfants ?

Arrive le moment des questions posées par les parents. Le principal déplore que la confiance s’étiole ; il rappelle à juste titre qu’il faut faire confiance aux équipes pédagogiques : elles travaillent du mieux qu’elles peuvent ; il rappelle aussi qu’on ne peut pas mettre la parole des élèves au même niveau que celles des professeurs. De la même manière qu’un professeur a confiance dans l’éducation que les enfants reçoivent de leurs parents à la maison, il faut faire confiance à l’enseignement que les professeurs dispensent à l’école. Le respect mutuel est fondamental. Car même si certains parents ont été jetés dans la confusion au sujet des « mentions », il faut relativiser l’importance de ces distinctions et savoir que si l’élève n’en a pas eu, c’est que l’équipe pédagogique a estimé qu’il fallait lui donner un signal d’alerte.
Emporté par ces notions de respect, d’engagement et de parole donnée, Edgar, qui lui, fait une entière confiance aux professeurs, se demande s’il serait capable de donner la même confiance à tout un appareil gouvernemental qui préfère privilégier la rentabilité économique de la cantine aux actions pédagogiques… Puis, abasourdi par le flot de la vie qui passe, Edgar reprend le chemin de ses petites routines quotidiennes, vers son faubourg de la ville.

Le jeudi 14 décembre, tous les élèves de quatrième ainsi que leurs professeurs accompagnateurs sont allés au théâtre Jean Vilar pour voir une pièce de théâtre. Il s’agit de l’Escroc Divin : un personnage mythique amérindien qui traverse de nombreuses aventures. La pièce est jouée par Didier Galas, accompagné de musiciens, sons et de lumières. Les élèves étaient impressionnés par le jeu d’acteur - en effet M Galas est le seul acteur et joue tous les rôles ! Auparavant, il était venu au collège pour rencontrer les quatrièmes et pour leur parler de la pièce.

Le trajet s’est fait à pied et en tram, et ce n’est pas rien de se déplacer à presque 100 personnes - surtout au retour à l’heure de pointe vers 17h !

Merci à Mme Foex et à M Galas pour ce bel après-midi !

Voici un florilège de contenus autour du sujet de Noël, rédigés par des élèves :

🎄 Noël se passe en décembre en hiver. Noël, c’est une fête chrétienne mais tout le monde peut la faire ! Les lutins, le père noël plein d’histoires fascinantes! Au collège, il y a des décorations à la cantine et au CDI, dommage que on n’en ait pas plus ! Dans la section internationale, les élèves se sont offerts des cadeaux entre eux, de la nourriture comme des bonbons et des gâteaux.

🎄Tous les élèves en section internationale ont fêté Noël le mercredi après-midi le 13 décembre à la cantine du collège Camille Claudel. C’était dans le style d’un Hogwarts Christmas Party ! Ils ont aussi fait un «Secret Santa». C’est un jeu pour s’échanger des cadeaux. Il faut :

Les élèves de la section internationale à Simone Veil étaient invités aussi.

La plupart des élèves sont excités et les profs sont soulagés d’être en vacances !

des chercheurs de TARA et, en compagnie d’autres établissements, nous avons compris les enjeux et bienfaits de la mission et avons même pu poser quelques questions!

Après avoir attentivement lu et compris le protocole à suivre afin de correctement prélever les plastiques, nous nous sommes rendus aux Rives du Lez et avons commencé le travail:

Les élèves travaillaient donc par groupes de 3 ou 4: nous étions tous munis de gants épais, et ceux qui s’occupaient des micro plastiques étaient équipés de loupes, pinces et barquettes, tandis que ceux qui s’occupaient des macro plastiques étaient équipés de grands sacs et grandes pinces.

À la fin, nous avons récolté de bonnes quantités de macro et micro plastiques, que nous avons pris soin de mettre dans leurs sachets respectifs pour ensuite aller les trier quand nous serions de retour au collège.

Les chewing-gums il sont partout: sous les tables , sur les rampes … mais encore… Tous les
adultes cherchent un moyen de s’en débarrasser, d’arrêter de voir des gens mastiquer sans arrêt ! En plus, celui ci est fait à base de pétrole mélangé. Voici quelques extraits d’articles que nous avons trouvé :

Le chewing-gum est fait à base de polymères qui servent aussi à fabriquer la gomme de pneu. En effet, les chewing-gums que nous mâchons sont composés à partir de dérivés du pétrole !

Le chewing-gum est constitué d'environ 30% d'une gomme élastique (les jeunes reporteurs pour l’environnement). Mais ça reste dur de s’en passer car il est agréable a mâcher, il occupe la bouche
avant les repas (il ne faut pas oublier pour le respect des autres et des professeurs de ne pas le manger en classe, ni de le mastiquer comme une vache) ET SVP NE LE COLLEZ PAS N’IMPORTE OU (sous les tables, le sol, etc.) CELA EST INSUPPORTABLE POUR TOUT LE MONDE (Y compris pour vous)!

Plusieurs classes du collège ont eu la chance de passer une heure avec M. Boularbah et ses collègues pompiers en anglais, l’un d’entre eux étant canadien. Ils sont arrivés en camion au collège et ils ont fait un atelier de premiers secours. Un grand merci pour cette visite !

Ce mardi 19 décembre, les quatre classes de 3ème de l’année 2022/23 ont été invitées au collège pour la remise des diplômes du brevet. L'événement a été un grand succès avec une participation importante des élèves de 3ème de l'année dernière qui se sont retrouvés avec enthousiasme, heureux de se retrouver au collège ! Après un discours émouvant de notre principal M. Anglade, les classes ont été appelées et les certificats remis. Le collège a généreusement organisé une fantastique collation à la suite de la cérémonie où élèves, parents et professeurs ont pu se retrouver!

Sabrina Edmonds, parent d’élève

Les élèves du club journal sont allés le mercredi 20 décembre visiter la rédaction de France 3. Nous vous promettons un reportage détaillé pour le numéro de janvier !

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